Revenge porn : durant le confinement, le cyberharcèlement se répand

«Ce genre de pratiques n’est pas nouveau. Ce qui l’est en revanche, c’est la multiplication de ce type de comptes et l’ampleur qu’ils prennent avec le confinement», déplore Me Rachel-Flore Pardo, avocate d’Isabelle, qui voit à cela plusieurs explications : «Les auteurs disposent de davantage de temps pour poster toujours plus de contenus, et l’audience accrue sur Internet augmente l’impact des cyberviolences et du revenge porn», explique-t-elle. Et d’alerter sur les conséquences, d’autant plus dramatiques pour les victimes du fait de l’isolement que peut provoquer le confinement. Ce genre de comptes pullule aussi sur la messagerie Telegram. «Là, certains groupes comptent pas moins de 230 000 personnes. Combien d’entre eux vont conserver ces images, ou les coordonnées des victimes ? Cela peut avoir des conséquences terribles et certaines craignent des représailles intrafamiliales», s’indigne Me Rachel-Flore Pardo, pour qui il est «urgent d’agir».

Retrouvez l’article entier sur Libération